15 ans et non 13 ans, l'âge de la présomption de non-consentement

La secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, et la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, réfléchissent à un âge de non-consentement pour les mineurs victimes d'agressions sexuelles. L'âge de 13 ans est avancé. 

Aussitôt, certains medias titrent : " 13 ans, l'âge de consentement sexuel".

Comment ne pas penser à la Lettre ouverte publiée dans Le Monde en 1977 (cliquer ici pour la lire), par laquelle nombre de personnalités (plus de 80 ) venaient en soutien à certains amis pédophiles, réclamant une dé-criminalisation des rapports sexuels entre mineurs et adultes ?
 

Non, non, non ! Il n'est absolument pas question d'un âge de consentement sexuel mais d'un âge de présomption d"absence de consentement !

Parler de "consentement sexuel à 13 ans", c'est ouvrir encore d'avantage la voie (et la voix) aux prédateurs sexuels.

Clémentine Autain (victime de viol), demande que l'âge de 15 ans soit retenu pour la "présomption de non-consentement".

La "présomption d'absence de consentement du mineur, victimes d'actes sexuels" est reconnue en Allemagne, en Espagne, en Belgique, en Angleterre, aux Etats-unis...

J'ai tweeté : 
#15ansPas13ans @Clem_Autain @NBelloubet @justice_gouv 40 ans après l'ignoble lettre ouverte des pédophiles parue dans Le Monde, ne leur donnez pas raison pour l'âge de non-consentement.

Soutenez notre action : Signer notre pétition (cliquer ici) 

Tweeter #15ansPas13ans

C'est maintenant qu'il faut agir !